Plus de six heures après l'assaut lancé par les forces armées pakistanaises, les combats se poursuivaient mardi dans l'enceinte de la Mosquée rouge d'Islamabad où les islamistes retranchés opposent toujours une forte résistance. Un bilan établi par l'armée fait état de 58 morts, dont 50 militants et huit soldats, et de nombreux blessés dans les rangs des extrémistes. Les forces de sécurité auraient quant à elles perdu trois hommes.Selon le général Waheed Ashad, porte-parole de l'armée, la mosquée est à présent sécurisée, mais il reste à nettoyer des poches de résistance à l'intérieur de la madrassa implantée dans les murs de la Mosquée rouge, où des centaines de femmes et d'enfants seraient encore terrés. «Notre progression est freinée parce qu'ils utilisent les femmes et les enfants comme boucliers humains. La zone est truffée de mines, et nous devons faire face à une forte résistance», reconnaissait-il dans les premières heures de l'assaut.
A 9h30 (04h30 GMT), cinq heures et demie après le déclenchement de l'assaut, de nouvelles explosions ont retenti dans le centre d'Islamabad - une trentaine ont été entendues dans l'heure qui a suivi. Aucune fusillade n'a en revanche éclaté. «C'est maintenant le moment décisif», a dit un responsable des forces pakistanaises. L'armée a précisé que les bilans étaient encore provisoires et que, six heures après son déclenchement, l'assaut était toujours en cours.
Ceintures d'explosifs
L'op
«Ils utilisent les femmes et les enfants comme boucliers humains»
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par Liberation.fr
publié le 10 juillet 2007 à 7h00
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