Les familles des enfants libyens contaminés par le sida ont annoncé mardi qu'elles renonçaient à la peine de mort prononcée à l'encontre des cinq infirmières et du médecin bulgares. «Nous avons renoncé à la peine de mort contre les infirmières, après que toutes nos conditions ont été remplies», a déclaré à l'AFP le porte-parole des familles, Idriss Lagha.
Un document signé a été transmis à la Fondation Kadhafi, qui a mené les négociations avec les familles. Celle-ci le remettra à son tour au Conseil supérieur des instances judiciaires, un organe qui dépend directement du ministre de la Justice.
Cette instance devait examiner mardi en dernière instance l’affaire des infirmières et du médecin bulgares condamnés à mort pour propagation du sida, après l’annonce de dédommagements aux familles des victimes qui devrait permettre aux accusés d’échapper à la peine capitale.
«
Les familles ont reçu leurs chèques dans la nuit (de lundi à mardi)
et ont commencé ce matin à retirer l’argent dans les banques»,
a déclaré mardi à l’AFP le porte-parole des familles, Idriss Lagha. Chaque victime a eu droit à un million de dollars.
L'examen du Conseil était initialement prévu lundi, mais la séance avait été levée sans que la question ne soit abordée. Selon une source proche du dossier, ce report était motivé par l’attente d’un document signé par les familles des enfants malades, dans lequel celles-ci devaient affirmer leur acceptation d’une indemnisation en contrepartie