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Libération

Sarkozy: Les négociations avec les Libyens sont «dures»

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Le chef de l'Etat a qualifié lundi après-midi, depuis Marcoussis, les négociations avec les Libyens de «dures». Depuis dimanche, Cécilia Sarkozy est en Libye pour tenter d'obtenir la libération des infirmières bulgares.
par Liberation.fr et AFP
publié le 23 juillet 2007 à 7h00

Lundi après-midi, Nicolas Sarkozy a qualifié de «dures» les négociations avec la Libye pour obtenir la libération des infirmières bulgares. «Ce que je sais, c'est que c'est dur parce que ça fait huit ans et demie que ça dure», a-t-il déclaré, faisant allusion à la durée de détention des infirmières.

Le chef de l'Etat s'est exprimé depuis le centre national du rugby de Marcoussis, où il est venu encourager les joueurs à un mois et demi de la Coupe du monde. Il s'y est rendu avec son conseiller diplomatique, Jean-David Levitte, et une interprète arabe, avec lesquels il s'est immédiatement isolé dans le bureau du directeur du centre, Antoine Audi, pour téléphoner.

Un peu plus tôt dans la journée, Pierre Moscovici, député PS du Doubs, a reproché à Nicolas Sarkozy de vouloir récupérer à son profit le travail effectué par ses partenaires européens, et notamment la Grande-Bretagne, pour obtenir la libération des infirmières bulgares. «Je vois Sarkozy, via son épouse, et Claude Guéant, un peu en train de faire la stratégie du coucou. Vous savez, je ponds mes oeufs dans le nid des autres. Parce qu'au fond, la France a fait peu dans cette affaire là», a-t-il déclaré sur RTL.

Cécilia Sarkozy est en Libye depuis dimanche pour obtenir le rapatriement des infirmières bulgares, aux côtés de Benita Ferrero-Waldner, commissaire européenne chargée des Relations extérieures, et du secrétaire général de la présidence française, Claude Guéant. Selon Roger Karou