Après Cécilia, Nicolas. Le président français Nicolas
est attendu mercredi à
pour y rencontrer vers 17h30 le leader libyen Mouammar Kadhafi, un geste destiné à manifester la normalisation des relations entre la Libye et les Européens au lendemain du dénouement de l'affaire des infirmières bulgares. Au menu des discussions prévues: "tous les domaines", selon l'Elysée, mais surtout beaucoup de business car les les entreprises françaises (pétrole, gaz, nucléaire, banque) espèrent beaucoup de ce pays gros producteur d'hydrocarbures qui ouvre ses portes aux investisseurs et tente de rattraper son retard après une décennie d'embargo.
Confirmant son voyage quelques heures après la libération des cinq infirmières et du médecin bulgares détenus plus de huit ans en Libye, Nicolas
l'a présenté comme "un déplacement politique pour aider la Libye à réintégrer le concert des nations". Mais le président français n'n'a pas caché ses ambitions en matière économique. "Des accords de coopération avec la Libye, j'espère qu'on en signera bien évidemment", a-t-il dit mardi en soulignant que les Etats-Unis l'avaient déjà fait. Le porte-parole de la présidence française évoquait mercredi des discussions "tous azimuts", sans exclure que soit abordée la "coopération nucléaire".
Le voyage du président français sera en tout cas la première et très symbolique illustration de la normalisation promise des relations entre
et l'Union européenne, scellant un retour libyen sur la scène internationale