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Libération

La Libye fustige la «trahison» de la Bulgarie

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Les autorités libyennes ont vivement critiqué, samedi, la grâce accordée par Sofia aux infirmières bulgares et appellent à des sanctions. Tripoli a également détaillé les compensations versées en échange de la libération.
Bulgarian nurse Vania Cherveniashka hugs a relative during the arrival of the Bulgarian medics convicted of infecting Libyan children with HIV at Sofia airport July 24, 2007. Six foreign medics convicted of infecting Libyan children with HIV arrived in Sofia on Tuesday after being freed by Libya under a deal with the European Union. REUTERS/Nikolay Doychinovn (BULGARIA) (Vania Cherveniashka à son arrivée, mardi à Sofia. Reuters.)
par A.V. avec AFP et Reuters
publié le 28 juillet 2007 à 7h00

Protestations et explications. La Libye a vivement critiqué samedi la grâce accordée aux infirmières et au médecin bulgares à leur retour à Sofia mardi, dénonçant une «trahison» et une «procédure illégale» des autorités bulgares.«Les détenus devaient être remis dès leur arrivée à un établissement pénitencier et non pas libérés de manière illégale», a déclaré le chef de la diplomatie libyenne, Abdelrahman Chalgham, lors d'une conférence de presse à Tripoli.

De son côté, le Premier ministre Baghdadi Mahmoudi a affirmé que Sofia avait «violé les procédures légales en matière d'extradition, prévues par le droit international et par l'accord d'entraide judiciaire signé entre les deux pays» en 1984. «Nous avons suivi la procédure légale, c'est la Bulgarie qui nous a trahis», a ajouté Mahmoudi.

Sarkozy aurait également fait part de «mécontentement»
Selon le Premier ministre libyen, Nicolas Sarkozy a lui aussi exprimé son «mécontentement» face à la méthode avec laquelle avaient été libérés les six praticiens. Baghdadi Mahmoudi a ajouté que son pays avait remis un mémorandum à la Ligue arabe afin d'envisager une décision commune à l'encontre de Sofia lors d'une réunion des représentants de cette organisation au Caire, lundi. Tripoli saisira aussi l'Union africaine et l'Organisation de la conférence islamique (OCI).

La libération des six praticiens avait été dénoncée par la Libye c