Jérusalem
de notre correspondante
Al'occasion de sa visite en Israël et dans les territoires palestiniens, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a résolument choisi le verre à moitié plein pour évoquer la relance du processus diplomatique. «Le Premier ministre (israélien) Ehud Olmert m'a dit (lors de notre rencontre mercredi soir, ndlr) qu'il était prêt à discuter des questions fondamentales en vue de négociations prochaines pour la création d'un Etat palestinien», a déclaré hier Condoleezza Rice à Ramallah, lors d'une conférence de presse conjointe avec le président palestinien Mahmoud Abbas. Interrogée pour savoir ce qu'Israël était prêt à négocier, Condoleezza Rice s'est bornée à répondre : «Je crois que le mot fondamental parle pour lui-même.»
Nuance. Le premier ministre israélien Olmert aurait-il accepté de discuter des questions clés du conflit israélo-palestinien - frontières, statut de Jérusalem, sort des réfugiés de 1948 - comme le réclame le président palestinien Mahmoud Abbas et comme l'y presse l'administration américaine avant une conférence internationale annoncée à l'automne ? Le ministre israélien sans portefeuille Haïm Ramon, un proche d'Ehud Olmert, a apporté une nuance non négligeable aux déclarations optimistes de la secrétaire d'Etat américaine : «Nous devons arriver à un accord avec les Palestiniens sur les grandes lignes des questions liées au statut final, ce qui garantira un horizon diplomatique et sécuritaire d