Menu
Libération

Le contrat EADS n'est «pas une contrepartie», selon le fils Khadafi

Article réservé aux abonnés
L'accord d'armement entre la France et la Libye n'a pas été signé en échange de la libération des infirmières bulgares, affirme Seif al-Islam, alors qu'une polémique a éclaté en France sur cette question.
(Seif al-Islam, fils du dirigeant libyen Mouammar Khadafi. (Reuters))
par AFP
publié le 4 août 2007 à 7h00

Le fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam, a affirmé samedi à l'AFP que le contrat d'armement signé par la Libye avec une filiale d'EADS n'était «pas une contrepartie» à la récente libération des infirmières et du médecin bulgares.

«L'accord d'armement signé entre la Libye et la France n'est pas une contrepartie en échange de la libération des infirmières», a-t-il déclaré, en pleine polémique sur d'éventuelles contreparties données à la Libye pour la libération du personnel médical bulgare.

«Je n'ai pas lié la libération des infirmières et l'achat par la Libye de missiles Milan», a affirmé Seif al-Islam, faisant allusion à son entretien avec le quotidien français Le Monde publié mercredi. «C'est inadmissible qu'une telle affaire humanitaire fasse l'objet d'un troc», a-t-il dit.

Il a ajouté que les négociations pour ce contrat d'armement «avaient commencé il y plus de 18 mois».

«Quant à la coopération entre Paris et Tripoli dans le nucléaire, elle avait commencé avant même la visite de (l'ancien président français Jacques) Chirac en Libye en 2004», a-t-il dit.

«Ceux qui veulent règler leur compte avec le (président français Nicolas) Sarkozy le font par jalousie envers son succès dans sa médiation» qui a conduit à la libération des infirmières, a estimé Seif al-Islam.

Paris et Tripoli ont conclu un mémorandum sur un projet de fourniture d’un réacteur nucléaire civil, ainsi qu’un accord dans le domaine m