Le fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam, a affirmé samedi à l'AFP que le contrat d'armement signé par la Libye avec une filiale d'EADS n'était «pas une contrepartie» à la récente libération des infirmières et du médecin bulgares.
«L'accord d'armement signé entre la Libye et la France n'est pas une contrepartie en échange de la libération des infirmières», a-t-il déclaré, en pleine polémique sur d'éventuelles contreparties données à la Libye pour la libération du personnel médical bulgare.
«Je n'ai pas lié la libération des infirmières et l'achat par la Libye de missiles Milan», a affirmé Seif al-Islam, faisant allusion à son entretien avec le quotidien français Le Monde publié mercredi. «C'est inadmissible qu'une telle affaire humanitaire fasse l'objet d'un troc», a-t-il dit.
Il a ajouté que les négociations pour ce contrat d'armement «avaient commencé il y plus de 18 mois».
«Quant à la coopération entre Paris et Tripoli dans le nucléaire, elle avait commencé avant même la visite de (l'ancien président français Jacques) Chirac en Libye en 2004», a-t-il dit.
«Ceux qui veulent règler leur compte avec le (président français Nicolas) Sarkozy le font par jalousie envers son succès dans sa médiation» qui a conduit à la libération des infirmières, a estimé Seif al-Islam.
Paris et Tripoli ont conclu un mémorandum sur un projet de fourniture d’un réacteur nucléaire civil, ainsi qu’un accord dans le domaine m