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Libération

France-Libye: Sarkozy dément tout marchandage

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Le président de la République a déclaré que le contrat d'armement entre la Libye et EADS était en discussion depuis 18 mois et n'a donc rien à voir avec la libération des infirmières bulgares.
par Reuters
publié le 5 août 2007 à 7h00

Nicolas Sarkozy a affirmé que les négociations en vue d’un contrat d’armement entre EADS et la Libye remontaient à une date bien antérieure à la libération des infirmières bulgares, démentant une nouvelle fois toute contrepartie française offerte à Tripoli.

Lors d’une rencontre informelle avec des journalistes sur son lieu de villégiature, aux Etats-Unis, le chef de l’Etat a déclaré que le contrat, qui prévoit la vente de missiles antichar Milan à Tripoli pour un montant avoisinant 170 millions d’euros, était en négociation depuis 18 mois.

«Le contrat n'était pas lié avec la libération des infirmières (…). Je ne vois pas où est le problème, où est la polémique, a-t-il assuré à la presse, conviée devant la mairie de Wolfeboro, station estivale huppée du New Hampshire.

«J'ai dit aux Français que la France et l'Europe n'avaient pas versé un centime» pour obtenir la libération des cinq infirmières bulgares et du médecin palestinien emprisonnés depuis huit ans en Libye, a-t-il dit. «Je le confirme et personne ne le conteste».

«Je ne crois pas qu'on puisse dire qu'il y a une polémique», a-t-il ajouté.

Concernant les contrats d'armement, Nicolas Sarkozy a fait mine de s'interroger: «On va me reprocher de trouver du travail, des marchés pour les ouvriers français?» «Depuis 2004, la Libye n'est plus soumise par la communauté internationale à un quelconque embargo. Cela faisait 18 mois que les contrats étaient en négociation, autorisés par t