L'interview est intitulée la «politique du chantage». Dans le dernier numéro de l'hebdomadaire américain Newsweek, Saïf al-Islam Kadhafi, 35ans, revient à nouveau sur les coulisses de la libération des infirmières bulgares.
Le journaliste Christopher Dickey l'a rencontré la «semaine dernière» à Nice, précise l'hebdomadaire daté du 13 août. Dans cette interview parfois allusive sinon floue, le fils du leader libyen se présente comme le «principal négociateur» de l'affaire. Il commente également le rôle joué par Cécilia Sarkozy: «Elle est la dernière personne à interférer dans ce dossier et elle est celle qui a ramené les infirmières à domicile. Elle a eu beaucoup de chance. Beaucoup ont essayé dans le passé.»
A la question du journaliste de Newsweek -«Qu'ont offert les Français que personne d'autre n'avait fait?»-, le fils Kadhafi indique: «Nous parlons de centaines de millions d'euros pour soutenir le secteur de la santé en Libye. Et ce n'est pas qu'une question d'argent, mais également de management, de soutien logistique pour diriger l'hôpital avec l'équipe française.»
Un peu plus loin, il fait le bilan chiffré de ce que la libération des infirmières va rapporter à la Libye: «Pas moins de 300 millions» de dollars pour «l'hôpital de Benghazi», là où près de 400 enfants libyens avaient été contaminés par le Sida, au