Tokyo
de notre correspondant
Des soldats nord-coréens et sud-coréens échangeaient encore des tirs, lundi, de part et d'autre de la zone démilitarisée (DMZ) qui divise la péninsule depuis la fin de la guerre de Corée (1950-1953). Mais hier, Séoul a annoncé que les dirigeants sud-coréen et nord-coréen se rencontreront à la fin du mois à Pyong-yang, afin d'oeuvrer au rapprochement des deux pays et «à la paix». La Corée du Nord a confirmé un peu plus tard la nouvelle.
Le président sud-coréen, Roh Moo-hyun, et Kim Jong-il devraient tenir ce qui constituerait leur première rencontre, durant trois jours, du 28 au 30 août. Aucun détail n'a filtré sur le contenu du sommet. Ce serait la première fois que les deux Corées se revoient en tête à tête depuis le sommet tenu en 2000 à Pyongyang entre le dictateur nord-coréen et l'ancien président sud-coréen Kim Dae-jung, apôtre du dialogue et artisan de la fameuse «politique du rayon de soleil».
Hier, la présidence sud-coréenne louait un événement qui devrait «contribuer à la paix et à la stabilité dans la péninsule coréenne. Les pourparlers permettront d'avancer sur la voie du règlement de la question nucléaire.»
La Corée du Nord a fait un pas important, le 15 juillet, en arrêtant sa centrale nucléaire de Yongbyon, sous l'oeil d'experts de l'AIEA (Agence internationale pour l'énergie atomique). Mais elle avait fait exploser, le 9 octobre 2006, sa première bombe atomique (de faible puissance). Selon l'Institut pour les