Etre la première dame, de France ou d'ailleurs, reste un rôle mal défini et donc personnel. Où se situer, quelle attitude adopter ? La réponse de six «femmes de.».
Sonsoles Espinosa Zapatero
Discrète, madame Zapatero est l'anti-Cécilia. Quoiqu'actrice et chanteuse d'opéra, elle se tient loin de toute publicité et refuse de jouer les grandes dames. Pour elle, seul son art compte, et elle continue de donner des représentations au Châtelet, en pleine campagne électorale. Sonsoles Espinosa refuse d'accorder des interviews et n'assure que le «service minimum» pour une première dame. De fait, la frontière entre vie privée et vie publique est bien tracée chez les Zapatero. En 2004, alors que la famille passait des vacances, des photos en maillot de bain de Laura et Alba, les deux filles du couple, avaient été publiées. Furieux, Zapatero a exigé des excuses du journal.
Veronica Berlusconi
Placide et réservée, la plantureuse Italienne semblait heureuse de jouer les femmes au foyer, effacée et loin de toute exposition médiatique. Recluse dans sa grande propriété à la campagne, elle allait même jusqu'à fermer les yeux sur les nombreuses aventures de son mari pour ne se soucier que du bien-être de ses enfants. Mais l'an dernier, à 50 ans, la belle a craqué et s'est transformée en une amazone prête à tout pour se venger. Elle a alors menacé son mari de divorcer et contesté à l'occasion ses prises de position politiques.
Flavia Prodi
«Ma femme est une citoyenne active, pas un acteur politiq