Confrontés à de nouvelles secousses telluriques, les sauveteurs péruviens se sont attelés vendredi à la recherche de survivants du séisme de mercredi, dont le bilan avoisine les 500 morts. Un nouveau tremblement de terre de magnitude 5,5 sur l'échelle de Richter a touché vendredi Pisco, la ville du Sud dévastée mercredi. Cette secousse, qui s'est produite tôt le matin, a provoqué la panique dans cette cité côtière de 130 000 habitants, située à 240 km au sud de Lima, dont 70 % des habitations ont été ravagées par le premier séisme. Ayant tout perdu, les habitants qui vivaient dans des maisons peu solides campent au milieu des décombres.
«La situation a empiré à cause du manque d'eau, de tentes, d'aliments et de médicaments», a déclaré Guillermo Merino, le chef des pompiers de Pisco. Au total, plus de 300 répliques ont été enregistrées depuis le tremblement de terre de mercredi soir. Ce phénomène pourrait se poursuivre pendant des semaines. Si les pompiers estimaient jeudi soir que 500 à 510 personnes avaient péri, les officiels s'en tiennent au premier bilan de la défense civile qui est de 437 morts et 829 blessés. Quelque 16 700 habitations ont été détruites. Le séisme a fissuré des chaussées et mis hors d'usage lignes électriques et téléphoniques.
La Croix-Rouge a lancé un appel à l'aide internationale. «Les survivants ont besoin d'abris : c'est l'hiver actuellement au Pérou, et les gens ont besoin de se protéger du froid. Ils ont aussi besoin d'eau potable», a