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Libération

La stratégie de Bush en Irak mise en échec

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L'un des auteurs d'un rapport qui sera présenté le 11 septembre pointe le blocage politique à Bagdad.
publié le 23 août 2007 à 9h18

Washington

de notre correspondant

Le 11 Septembre, les Etats-Unis ne commémoreront pas seulement les attentats de 2001. Le Congrès doit aussi entendre ce jour-là, (ou le lendemain), un «rapport d'étape» sur la guerre en Irak, présenté comme crucial par la Maison Blanche.

Les conclusions du rapport doivent être exposées conjointement par l'ambassadeur des Etats-Unis en Irak, Ryan Crocker, et le commandant des forces américaines dans ce pays, le général David Petraeus, qui est dépeint par le président George W. Bush comme un militaire particulièrement brillant. Il a été nommé en janvier pour mettre en oeuvre la «surge» («poussée»), un renforcement de la présence militaire sur le terrain, passée de 130 000 à 160 000 hommes. Cette stratégie a pour objectif affiché d'accroître la sécurité à Bagdad, afin d'enrayer le nettoyage ethnique et confessionnel en cours dans la capitale irakienne, objet de toutes les convoitises.

Pétrole. En avant-première de ce rapport très attendu, Ryan Crocker a reconnu en début de semaine, que les progrès sur les questions politiques fondamentales sont «extrêmement décevants». Le Premier ministre, Nouri Al-Maliki, a en effet été incapable de rallier les partis sunnites, qui ont quitté son gouvernement en l'accusant de laisser les milices chiites commettre leurs crimes ; ou de s'entendre avec les formations chiites radicales, qui le boycottent en lui reprochant son alliance avec les Etats-Unis. Le texte de loi sur