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Libération

Retour à la case chaos en Belgique

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Après la démission jeudi d'Yves Leterme, qui était chargé de former le gouvernement, le roi Albert II doit trouver une issue à cinq semaines de crise politique.
par Arnaud Vaulerin avec AFP
publié le 24 août 2007 à 7h00

Crise et paralysie. Au lendemain de l’échec de la tentative du chrétien-démocrate flamand Yves Leterme de former un nouveau gouvernement en Belgique, il revient au roi Albert II de trouver une formule pour amener Flamands et francophones autour de la table de négociations. Et mettre un terme à cinq semaines de flottement politique en Belgique.

Rentré précipitamment de vacances dans le sud de la France jeudi soir, le souverain a accepté la démission de celui qu’il avait chargé cinq semaines plus tôt de bâtir une coalition comprenant des libéraux et des chrétiens démocrates, tant francophones que flamands.

Dans la foulée, Albert II a longuement reçu le chef de file des libéraux francophones, le ministre des Finances sortant Didier Reynders. Mais le palais n’avait toujours pas dévoilé vendredi à la mi-journée les intentions du souverain, qui en Belgique peut jouer un rôle important au moment de la constitution du gouvernement.

Dans la Libre Belgique, Michel Konen accable Leterme: «Il s'était vu chef d'orchestre ! Il n'aura été, en fin de compte, qu'un piètre soliste jouant faux une mauvaise partition. Yves Leterme a montré qu'il n'était pas l'homme de la situation. Il avait trop de confiance en lui-même et pas assez la confiance des autres.»

Et Konen ajoute que «cette démission met aussi en cause la stratégie flamande : le passage en force. Cette logique qui