Menu
Libération

Blessures et interpellations après des manifestations au Chili

Article réservé aux abonnés
Plus de 50 personnes ont été blessées et près de 370 arrêtées lors d'un grand défilé à Santiago organisé par le puissant syndicat de gauche, CUT.
par AFP
publié le 30 août 2007 à 7h00

Une cinquantaine de personnes ont été blessées et plusieurs centaines interpellées mercredi à la suite de heurts avec la police lors d’une grande manifestation à Santiago contre la politique de la présidente Michelle Bachelet.

Selon un dernier bilan provisoire, quelque 372 personnes ont été interpellées et 50 blessées lors de la manifestation, dont le sénateur socialiste Alejandro Navarro, qui y participait, une dizaine de policiers, ainsi que le poète chilien Raul Zurita.

La manifestation, à l’appel de la puissante Centrale unitaire des travailleurs (CUT, gauche), avait été organisée pour reprocher au gouvernement de Michelle Bachelet de ne pas lutter suffisamment contre les inégalités sociales alors que le Chili connaît depuis des années une forte croissance économique.

Santiago a été partiellement paralysé et des affrontements se sont déroulés mercredi après-midi entre des centaines de manifestants qui jetaient des pierres sur la police et celle-ci répondant avec des canons à eau et des tirs de gaz lacrymogène. «Je pense que cela a été une erreur du gouvernement de ne pas autoriser la marche», a déclaré Alejandro Navarro, blessé par un jet de pierre.

La police anti-émeutes avait tenté d’empêcher mercredi matin les quelques milliers de manifestants de parvenir sur l’avenue Alameda Bernardo 0’Higgins, la principale artère de la ville donnant sur le palais présidentiel, une zone où les manifestations sont interdites. Les manifestants se sont surtout rassemblés dans le s