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Libération

Un sujet qui ne fait plus recette

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Bides à la télé, éditeurs à la peine. la princesse fait moins vendre.
publié le 31 août 2007 à 9h26

Paris Match a beau souligner cette semaine qu'il a consacré 56 couvertures à Diana, l'hebdomadaire ne lui en offre pas une 57e pour le 10e anniversaire de sa mort. A raison, car le business de la princesse n'est plus ce qu'il était. En Grande-Bretagne, note la BBC, le commerce des souvenirs n'a pas frémi et, de toute façon, les licences officielles ne seront plus en vente à partir de l'an prochain. Côté livres, une quinzaine de titres sont proposés, rangés sans tapage au rayon famille royale.

En France, même tableau. Dans les Fnac, c'est Yasmina Reza qui trône devant les escalators. Lady Di reste cantonnée au rayon Histoire, entre Gandhi et Margaret Thatcher. Les éditeurs y vont prudemment. Chez Timée, ( Diana princesse brisée , 10 000 exemplaires mis en place), Olivier Anicet, le directeur commercial, table aussi sur «les ventes de Noël» . L'Archipel (le Dernier Amour de Diana, 8 500 exemplaires) a «cherché une piste qui n'avait pas encore été explorée», explique Jean-Daniel Belfond, le patron, en reconnaissant que, «dix ans après, le sujet n'a pas la même intensité». Hugo Images (Lady Di vue par., 10 000 exemplaires) a misé sur une préface de Patrick Poivre d'Arvor. L'effet n'est pas magique mais avec «un peu plus d'un millier d'exemplaires la première semaine, si ça dure un mois, ce n'est pas mal», estime Hugues de Saint-Vincent, l'éditeur.

Lattès a décroché la seule valeur sûre, avec la traduction du be