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Libération

Hugo Chávez, nouveau recours pour libérer Ingrid Betancourt

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Le Vénézuélien se pose en médiateur pour libérer les otages colombiens.
publié le 1er septembre 2007 à 9h27

Le président vénézuélien Hugo Chávez peut-il réussir là où tant d'autres ont échoué ? Il était attendu vendredi après-midi à Bogotá pour une rencontre exceptionnelle avec son homologue colombien Alvaro Uribe.

«Bonne volonté». Chávez cherche à se poser en médiateur dans la libération des otages de la guérilla des Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie). Il y a dix jours, il avait reçu à Caracas quelques familles de ces 46 otages, «prisonniers politiques» selon les Farc : des policiers, des soldats, des hommes et des femmes politiques, comme la franco-colombienne Ingrid Betancourt, détenue depuis plus de cinq ans et que Nicolas Sarkozy s'est engagé à faire libérer dès son arrivée à l'Elysée.

Le président français a d'ailleurs téléphoné à ses homologues vénézuéliens et colombiens avant la rencontre de vendredi. «Nous espérons que cette médiation sera au moins utile», a déclaré Bernard Kouchner sur France Info estimant que Chávez «peut apporter sa touche personnelle bien qu'il soit lui-même très controversé. Toutes les bonnes volontés sont accueillies et il faut faire flèche de tout bois.»

Après son élection, Sarkozy était intervenu auprès d'Alvaro Uribe pour qu'il libère Rodrigo Granda, le plus important membre des Farc emprisonné, à la fois comme un geste de conciliation et pour tenter d'en faire un médiateur. Rodrigo Granda est réfugié à Cuba. Dans une interview au quotidien argentin Clarin, le porte-parole des Farc Raul Reyes a de no