Au moins 24 personnes ont péri mardi au Pakistan dans deux attentats quasi simultanés à Rawalpindi, dans la banlieue d’Islamabad, a annoncé le ministère de l’Intérieur.
Au moins 16 employés du ministère de la Défense ont été tués dans un bus et huit autres personnes sur un marché, dans ces deux attaques qui ont également fait 66 blessés, a précisé le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Kamal Shah.
Ces attentats sont survenus dans la ville garnison de Rawalpindi, une banlieue très populaire qui jouxte la capitale pakistanaise, mais abrite aussi, outre de nombreux camps militaires, l'état-major des armées et la résidence militaire du général Pervez Musharraf, le président pakistanais. Ce dernier est un allié clé des Etats-Unis dans leur «guerre contre le terrorisme», dont le numéro 2 d'Al-Qaeda, Ayman al-Zawahiri, a juré, il y a deux mois, d'abattre le régime.
La première explosion a ravagé un bus qui transportait des employés du ministère de la Défense, près du marché Qasim. Le second attentat a été perpétré à trois km du premier dans un des marchés de la ville, le bazar R.A.
Le Pakistan est confronté, depuis l’assaut de la Mosquée Rouge à Islamabad les 10 et 11 juillet, à une vague sans précédent d’attentats très meurtriers perpétrés par des militants intégristes musulmans. Dans la plupart des cas, ces attaques visent surtout les militaires et les policiers dans les zones tribales du nord-ouest du pays, frontalières avec l’Afghanistan. Cependant, les 17 et 2