Marche arrière en Irak? Bush, de plus en plus sous pression sur l’Irak, a martelé mercredi à Sydney qu’il tiendrait bon sur le terrain, tout en évoquant la possibilité d’un retrait des troupes américaines.
«Si les conditions continuent de s'améliorer, si les conditions sécuritaires continuent de s'améliorer comme elles le font… nous pourrions être capables d'assurer la même sécurité avec moins de troupes», a-t-il indiqué, fort du soutien sans faille du Premier ministre australien John Howard, l'un de ses plus fidèles alliés dans ce dossier. Bush, arrivé tout droit mardi soir à Sydney d'une visite surprise en Irak, a cependant conseillé d'attendre l'évaluation de la situation que le général David Petraeus, commandant des forces américaines en Irak, et Ryan Crocker, l'ambassadeur des Etats-Unis à Bagdad, doivent faire lundi à Washington devant le Congrès.
Le général Petraeus a déjà laissé entendre, mardi, qu'il pourrait recommander un début de retrait des troupes américaines d'Irak en mars 2008, dans une interview à la chaîne de télévision américaine ABC (voir la vidéo). Interrogé sur le fait de savoir si les troupes pourraient être réduites en mars, le général a répondu: «Vos calculs semblent justes. Il y a des limites à ce que nos forces militaires peuvent fournir, donc dans mes recommandations, je prendrai en compte l'effort qui a été demandé à nos forces armées, même si elles ne ser