Tout va très bien. Il n’y a pas de crise entre Paris et Berlin, a assuré jeudi le porte-parole de l’Elysée à la suite d’articles de presse, en Allemagne et en France, faisant état de tensions entre dirigeants allemands et français.
«La crise, franchement, si on regarde les faits, elle n’existe pas. […] Ce n’est pas du tout ce que j’ai vécu lundi à Meseberg»,
a dit David Martinon lors de son point de presse hebdomadaire, en faisant allusion au sommet informel qui a réuni en début de semaine près de Berlin le président Nicolas Sarkozy et la chancelière Angela Merkel.
«Ce n'est pas du tout ce que j'ai vu. J'ai vu au contraire une réunion extrêmement constructive, dans une très bonne ambiance, et d'ailleurs les résultats sont là pour en témoigner», a-t-il poursuivi. Le porte-parole de la présidence de la République a rappelé que le président français et la chancelière allemande s'étaient «entendus sur deux sujets extrêmement importants».
Martinon évoque les engagements pris par les deux responsables sur la moralisation du capitalisme financier et la création d'un groupe des sages sur l'avenir de l'Union européenne. Pour illustrer la bonne entente entre les deux pays, David Martinon a également cité le «succès majeur» du Conseil européen de Bruxelles en juin, présidé par l'Allemagne, qui a abouti à «un consensus sur un traité simplifié». «Si ce n'est pas un exemple majeur d'efficacité dans le couple franco-allemand, je ne sais pas ce q