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Libération

Sarkozy et Kouchner tous azimuts à New York

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Nucléaire civil, relations avec le Rwanda, Ingrid Betancourt en ouverture de l'Assemblée générale de l'ONU pour le Président et le ministre des Affaires étrangères.
par A.V. avec source AFP
publié le 24 septembre 2007 à 7h00

Le président de la République et le ministre des Affaires étrangères ont multiplié rencontres et déclarations en marge de l’Assemblée générale des Nations unies lundi. Tour d’horizon des dossiers abordés.

Retrouvailles franco-rwandaises
Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner et rwandaise Charles Murigande s'entretenaient lundi à New York, première rencontre à ce niveau depuis que le Rwanda a rompu en novembre 2006 ses relations avec la France, selon des sources concordantes.
En novembre 2006, le Rwanda a rompu ses relations diplomatiques avec la France, après les mandats d'arrêts émis par le juge français Jean-Louis Bruguière contre neuf proches du président rwandais Paul Kagame dans le cadre de l'enquête sur l'attentat, le 6 avril 1994, contre le président rwandais de l'époque, Juvénal Habyarimana. Son assassinat avait déclenché le génocide.

«Le nucléaire n'est pas un gros mot»
La France est prête à aider tout pays désireux de se doter de l'énergie nucléaire civile, a déclaré lundi Nicolas Sarkozy. «Le nucléaire n'est pas un gros mot. La France a fait le choix du nucléaire. Nous ne voulons l'imposer à personne. Mais nous disons que dans un univers où dans un siècle il n'y aura plus de gaz et dans 40 à 50 ans il n'y aura plus de pétrole, on ne peut pas se contenter de dire, le nucléaire fait peur, on n'en parle pas», a-t-il dit lors d'une conférence sur le réchauffement climatique à l'ONU.
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