Londres
de notre correspondante
Quelque 1 000 soldats britanniques devraient pouvoir quitter Bassora, dans le sud irakien, avant décembre, a annoncé hier le Premier ministre britannique lors d'une visite surprise en Irak. «D'ici à la fin de l'année, les troupes pourront être réduites à 4 500 hommes. Cela libérera 1 000 de nos soldats qui devraient, si tout se passe bien, être chez eux à Noël», a-t-il dit.
Bourbier. Le gouvernement britannique semble bel et bien déterminé à sortir ses forces du bourbier irakien, malgré les pressions de son allié américain. Fort de 18 000 hommes à l'heure où la coalition achevait l'invasion du pays, en 2003, le contingent britannique a été réduit de plus d'un tiers en moins de quatre ans.
L'annonce de ce nouveau retrait intervient une semaine avant que Gordon Brown ne prononce son allocution de rentrée devant la Chambre des communes, où il devrait dresser un bilan de l'engagement des troupes britanniques en Irak. Il pourrait aussi annoncer la tenue imminente d'élections anticipées à l'heure où sa popularité ne cesse de grandir dans le coeur des Britanniques. Dans un pays excédé par le fiasco irakien, rien de mieux pour marquer des points que l'annonce d'un retrait partiel des troupes.
Au sortir d'une entrevue avec son homologue irakien Nouri al-Maliki, Gordon Brown a annoncé, hier, qu'il prévoyait, dans les deux mois à venir, la restitution du pouvoir aux autorités locales de cette région, dernière des quatre provinces du Sud à