Dix-neuf personnes sont désormais inculpées et écrouées au Tchad dans l'affaire de l'Arche de Zoé: neuf français, dont trois journalistes, sept Espagnols, deux Tchadiens et, depuis mercredi, un pilote belge, inculpé pour «complicité d'enlèvement de mineurs». Il avait acheminé ces dernières semaines entre la frontière tchado-soudanaise et Abéché (700 km à l'est de N'Djamena) une partie des 103 enfants de la région que l'association française Arche de Zoé entendait emmener en France.le 25 octobre.Les deux Tchadiens sont un sous-préfet et un chef de quartier, inculpés lundi pour «enlèvement de mineurs», «escroquerie» ou «complicité».
Les inculpés encourent des peines de cinq à vingt ans de travaux forcés. Nicolas Sarkozy, qui a condamné l'«action illégale» de l'Arche de Zoé, a annoncé qu'il allait «sensibiliser» son homologue tchadien Idriss Deby Itno «au respect de la présomption d'innocence», insistant sur le cas des journalistes français et de l'équipage espagnol. La France a annoncé mardi avoir saisi le président Deby du cas de ces journalistes journalistes.
En coulisses, les contacts continuent entre Paris et N'Djamena. Paris a par ailleurs poliment écarté une offre de médiation du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, expliquant être «en contact direct» avec les autorités tchadiennes.
La polémique a enflé ces derniers jours en France, Paris ayant affirmé que les inculpés français répondraient de leurs actes au Tchad, alors que des accords judic
Arche de Zoé : Sarkozy veut «sensibiliser» le président tchadien à «la présomption d'innocence»
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par AFP
publié le 31 octobre 2007 à 7h00
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