Selon la secrétaire d'Etat française aux Affaires étrangères, Rama Yade, cinq enfants ont été «identifiés comme étant Soudanais» sur les 103 concernés par l'affaire de l'Arche de Zoé. Ils ont retrouvé leurs familles, précise-t-elle dans le quotidien Le Monde publié cet après-midi.
«Les autres enfants seraient tchadiens», a-t-elle ajouté. «Ils sont en bonne santé, très entourés. Nous espérons qu'ils retrouveront vite leurs proches», a poursuivi la secrétaire d'Etat.
L'Unicef avait déclaré dès le 26 octobre que la «plupart» des 103 enfants concernés par l'opération avortée de l'association Arche de Zoé visant à les emmener en France étaient «originaires du Tchad», et non du Darfour, au Soudan. Mais c'est la première fois qu'un responsable donne un chiffre précis sur le nombre d'enfants identifiés comme Soudanais dans cette affaire.
Le groupe de 103 enfants, âgés de un à huit ans, est composé de 81 garçons et 22 petites filles, selon l'Unicef, qui poursuit une enquête difficile aux côtés du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et de la Croix-Rouge pour identifier l'origine de chaque enfant.
Le Tchad veut un procès sur place
Par ailleurs, le ministre tchadien de la Justice, Albert Pahimi Padacké, a vivement répliqué aujourd'hui au président Sarkozy que ce n'était pas à lui de «décider» du sort des inculpés dans l'affaire de l'Arche de Zoé. «Ce n'est pas le président