Menu
Libération

Sarkozy fait la cour au Congrès américain

Article réservé aux abonnés
Le chef de l'Etat a longuement vanté, mercredi, les liens d'amitié et de fidélité qui unissent, selon lui, la France aux Etats-Unis. Standing ovation de l'Assemblée.
French President Nicolas Sarkozy acknowledges the welcome by members of the US Congress in Washington, DC 07 November 2007 shortly before his address. Sarkozy\'s address to Congress, the first by a French leader in eleven years, comes amid improved relations between both countries. Standing behind Sarkozy are US Speaker of the House Nancy Pelosi and Sen. Robert Byrd (WVA). AFP PHOTO/Eric FEFERBERG (Sarkozy, mercredi au Congrès américain à Washington. Reuters.)
par A.V. avec source AFP
publié le 7 novembre 2007 à 7h00

Elvis, Kennedy, Marthin Luther King, Washington, tous les noms sont bons pour célébrer l’amitié franco-américaine, version Sarkozy.

Le président de la République a poursuivi mercredi à Washington sa reconquête du

«cœur de l’Amérique»,

en déclarant devant le Congrès américain que la France était

«l’amie des Etats-Unis»,

tournant la page de la brouille entre les deux pays. Clou de sa première visite officielle, qui s’achèvera dans l’après-midi au terme d’un déjeuner de travail et d’une conférence de presse avec George W. Bush, le chef de l’Etat s’est adressé à la Chambre des représentants et au Sénat réunis qui l’ont accueilli par une longue

«standing ovation»

.

«Depuis que les Etats-Unis sont apparus sur la scène du monde, la fidélité qui lie le peuple français et le peuple américain ne s'est jamais démentie», a-t-il déclaré sous la coupole du prestigieux Capitole.

«Dans l'épreuve, on est avec ses amis»
«Avec ses amis, on peut avoir des divergences, on peut avoir des désaccords, on peut avoir des disputes. Mais dans la difficulté, dans l'épreuve, on est avec ses amis, on est à leurs côtés, on les soutient, on les aide», a insisté le président français, qui été interrompu à de nombreuses reprises par des applaudissements nourris. Quatre ans après la crise entre les deux pays causée par l'intervention des GI en Irak -sur laquelle le chef de l'Etat n'a dit mot mercredi-, Nicolas Sarkozy a déclaré: «Dans la difficulté,