Au moins 2.000 personnes ont été tuées par le cyclone Sidr qui a dévasté jeudi le sud du Bangladesh, a annoncé dimanche le gouvernement, répétant que ce bilan allait encore s'alourdir, dans la pire tempête ayant frappé ce pays déshérité ces dernières années.
"Nous avons la confirmation de 2.000 morts et (le chiffre) est en constante augmentation à mesure que nous recevons des nouvelles des zones touchées", a déclaré à l'AFP Masoud Siddiki, directeur général du bureau gouvernemental de gestion des catastrophes.
Les sauveteurs s'attendent à trouver des milliers de cadavres alors qu'ils découvrent l'un après l'autre les districts sinistrés, ont indiqué des sources officielles.
L'armée et les équipes de secours ont peiné à atteindre les régions méridionales dévastées par Sidr, qui a rayé de la carte des centaines de villages.
Trois jours après la course meurtrière du cyclone, les autorités ne cessent de répéter que le bilan va s'alourdir d'heure en heure, pour atteindre des "milliers de morts".
Ce week-end, des survivants tentent de rentrer chez eux après s'être réfugiés dans des abris anticycloniques. Mais ils ne retrouvent qu'un paysage ravagé.
Sidr, formant une impressionnante masse blanche de 500 km de diamètre, a frappé avec des vents de 240 km/h le sud côtier bangladais, près de l'Etat indien du Bengale occidental, qui a été épargné.
Mais au Bangladesh, Sidr n'a semé que mort et désolation. Les blessés devraient aussi se compter par milliers.
Rien qu'à Charkhali, 100 villageois on