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Libération

En Angleterre, un espion qui parlait trop

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Le nouveau président du Comité conjoint pour le renseignement s'attire des critiques pour laisser en ligne, sur son site perso, des informations sur sa vie privée.
(DR.)
par Arnaud Vaulerin avec source AFP
publié le 19 novembre 2007 à 7h00

Pour la discrétion, sinon l'anonymat, il faudra repasser. Alex Allan, nommé jeudi dernier président du Comité conjoint pour le renseignement (JIC, Joint Intelligence Comittee) est censé être un homme inconnu au visage ignoré. Il n'en est rien. Ce haut responsable de la sécurité britannique ne semble guère goûter l'adage «pour vivre heureux, vivons caché».

Sur son site Internet personnel, Alex and Katie's Home Page, ce diplomate de 56 ans, fan du groupe Grateful Dead s'affiche en photos et en infos et n'hésite pas à livrer des adresses personnelles, les numéros de téléphones de son épouse et des éléments biographiques très détaillés.

On peut ainsi le voir en short sur une plage lors de ses vacances, avec une brebis, avec ses amis pour ses 50 ans, en tenue de cycliste ou en planche à voile sur la Tamise dans une série de clichés gaguesques pris lors d'une grève des transports dans les années 80.

Ces informations plutôt joyeuses et drôles n'ont pas vraiment amusé un haut respo