Menu
Libération

Otages : Sarkozy va tenter d'apaiser la crise entre Uribe et Chavez

Article réservé aux abonnés
Le président colombien a mis fin à la mission de Chavez, accusé d'ingérence dans les affaires de l’Etat. Nicolas Sarkozy va demander à Uribe de «maintenir le diaologue» avec Chavez.
par Liberation.fr (avec source AFP)
publié le 22 novembre 2007 à 7h00

Nicolas Sarkozy va tenter d'apaiser les tensions entre le président colombien Uribe et le président vénézuélien Chavez afin de préserver le mince espoir d'obtenir la libération d'Ingrid Bétancourt et d'autres otages des Farc en Colombie.

Le chef de l'Etat français «va charger l'ambassadeur de France à Bogota, actuellement à Paris, d'une lettre à remettre au président Uribe pour lui demander de maintenir le dialogue avec Hugo Chavez», a expliqué une source proche de l'Elysée. Le chef de l'Etat ne va pas appeler le chef d'Etat colombien «dans l'immédiat». «Il va attendre que la température redescende un peu», a-t-on ajouté.Cette nuit, un porte-parole de la présidence colombienne avait indiqué que le président Uribe «considère comme terminées la facilitation de la sénatrice (colombienne) Piedad Cordoba et la médiation du président Hugo Chavez et les remercie pour leur aide».

Alvaro Uribe reproche dans ce communiqué au président Chavez d'avoir directement contacté au téléphone le commandant de l'armée colombienne, le général Mario Montoya, et de l'avoir interrogé sur les otages.

«Aujourd'hui, la sénatrice Piedad Cordoba a appelé au téléphone le commandant de l'Armée, le général Mario Montoya, lui demandant un rendez-vous puis lui a passé le président Chavez qui a posé des questions sur les otages des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc)», poursuit le communiqué.

Or, selon le texte du