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Otages des Farc: Chavez continue de réclamer des preuves de vie

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Le président vénézuelien continue de demander des preuves de vie aux Farc, alors que son homologue colombien a mis fin hier à sa mission de médiation, à la surprise générale.
Venezuelan President Hugo Chavez speaks during a campaign about his proposal of constitutional changes in Caracas November 21, 2007. Hard-core supporters are likely to deliver Chavez a December referendum win on scrapping term limits, even if much of his constitutional overhaul makes most Venezuelans uneasy, pollsters say. REUTERS/Jorge Silva (VENEZUELA) (Hugo Chavez, hier, à Caracas (Reuters).)
par Liberaton.fr (avec source AFP et Reuters)
publié le 23 novembre 2007 à 7h00

Déchargé de sa mission, mais il veut continuer. C'est du moins ce qu'annonce le président vénézuélien Hugo Chavez, qui a qualifié hier de «vraiment regrettable» la décision de son homologue colombien Alvaro Uribe de mettre fin à sa médiation pour tenter d'obtenir la libération d'otages de la rébellion des Farc.«Etant donné que le processus a déjà été enclenché et qu'il existe des choses que l'on ne peut pas arrêter (...) j'espère que les Farc vont me faire parvenir des preuves de vie (de leurs otages). Je continue à attendre. "Envoyez-les moi Marulanda"», a déclaré Hugo Chavez, à l'adresse du chef des Farc, lors d'une intervention en faveur de la réforme constitutionnelle au Venezuela qui renforce les pouvoirs du président et qui doit être soumise au référendum le 2 décembre prochain, non sans susciter de débats.

«Pour des raisons que je désapprouve totalement, le gouvernement colombien (...) a pris cette décision unilatérale sans consultation, sans même un coup de téléphone», a déclaré également Hugo Chavez, qui ajoute cependant «respecter la décision d'Uribe.»

Le chef de l'Etat vénézuélien s'est vu reprocher par les autorités colombiennes d'avoir parlé directement des otages au général Mario Montoya, le chef de l'armée colombienne.

Hugo Chavez est revenu en outre sur l'idée discutée en privé avec le président Uri