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Kouchner: «l'urgence» pour les droits de l'homme, «c'est la Birmanie», pas la Chine

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Le ministre des Affaires étrangères ne s'étonne pas de l'absence de la secretaire d'Etat Rama Yade en Chine. Pékin pourrait faciliter l'obtention d'un visa pour la Birmanie à l'ex-French doctor.
French Foreign Minister Bernard Kouchner arrives for a council of German and French Ministers meeting in Berlin November 12, 2007. The leaders of Germany and France meet on Monday to compare notes on dealing with Iran\'s nuclear programme, fresh from discussing tougher sanctions during separate visits to U.S. President George W. Bush last week. REUTERS/Tobias Schwarz (GERMANY) (Kouchner à Berlin, le 12 novembre. Reuters.)
par Arnaud Vaulerin avec AFP et Reuters
publié le 26 novembre 2007 à 7h00

Les étonnements et les critiques se sont multipliés sur l'absence en Chine de Rama Yade, la secrétaire d'Etat aux droits de l'homme. Mais aux yeux de Bernard Kouchner, c'est voir les droits de l'homme par le «petit bout de la lorgnette». Le ministre des Affaires étrangères estime que la question birmane est actuellement la plus pressante.

«La Chine joue un rôle considérable, mais l'urgence, c'est la Birmanie», a déclaré le ministre des Affaires étrangères lundi sur RTL. «L'essentiel, c'est la Birmanie en fait de droits de l'homme», a-t-il ajouté. Dans son rapport annuel, Reporters sans frontières avait insisté sur la reprise en main des médias par le régime et les lois liberticides pour la liberté d'expression.

Kouchner a souligné que le président de la République avait décidé de ne pas emmener la secrétaire d'Etat aux droits de l'homme lors de sa visite d'Etat dans ce pays car «on ne peut pas emmener tout le gouvernement».

Il a rappelé que Nicolas Sarkozy avait choisi d'évoquer lui-même la question des droits de