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Libération

Arche de Zoë: Breteau nie avoir voulu sortir clandestinement les enfants

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Incarcéré à N'Djamena, il a rédigé une lettre vendredi dans laquelle il défend l'activité de son association.
par AFP
publié le 27 novembre 2007 à 7h00

Dans une lettre disponible en ligne

, le président de L'Arche de Zoé, Eric Breteau, incarcéré au Tchad après avoir tenté d'évacuer 103 enfants vers la France, nie avoir agi "clandestinement" et dit n'avoir commis "aucune infraction".

Dans ce courrier manuscrit rédigé vendredi depuis sa cellule à N'Djamena, Eric Breteau conteste formellement toutes les accusations d'"enlèvemen", de "trafic", d'opération "clandestine", d'opération "illégale", de "pédophilie", de "trafic d'organes" et "autres rumeurs calomnieuses sans aucun fondement et sans aucune preuve de la moindre infraction ou du moindre délit".

Tout au long des seize pages de cette lettre, Eric Breteau défend pied à pied l'activité de l'association au Tchad, et dénonce une "mascarade politico-médiatique" alors que selon lui "l'ensemble des autorités françaises ont été informées" de leur action.

Il nie également avoir affublé les enfants de "faux pansements dans le but de (les) évacuer clandestinement" ou de duper les autorités.

Selon lui, ces "placebos ou bandages vides ont permis de dédramatiser la prise en charge médicale pour ces enfants peu habitués aux soins et ont également permis de ne pas les effrayer lors de l'opération d'Evasan (évacuation sanitaire, ndlr) qui les a finalement amusés", argue-t-il.

Les membres de l'association ont été interpellés fin octobre à Abéché (est du Tchad) alors qu'ils s'apprêtaient à transporter en France 103 enfants, des orphelins du Darfour selon eux.

Selon une enquête d'or