Alger joue l'apaisement. Les propos du ministre algérien des Anciens combattants sur les origines juives du président Nicolas Sarkozy «ne reflètent en rien la position de l'Algérie», a affirmé jeudi le président algérien Abdelaziz Bouteflika à son homologue français, dans un entretien téléphonique.
Bouteflika a souligné que «le président français sera reçu en ami, au cours de sa visite d'Etat en Algérie, une visite essentielle pour les deux pays»,au cours de cette communication téléphonique annoncée par la présidence algérienne. «La question des déclarations prêtées au ministre algérien des Anciens combattants a été abordée», selon le communiqué de la présidence.
«Je considère à titre personnel que tant que la France ne reconnaîtra pas le crime commis en Algérie, nous ne pouvons pas envisager de réconciliation ni de normalisation totale avec elle», avait affirmé le ministre, Mohamed-Chérif Abbas, dont les propos sur un prétendu «lobby juif» en France ont suscité un tollé dans la classe politique française. Paris avait demandé des «clarifications» à Alger.
Lundi, Mohammed Cherif Abbas avait déclenché une polémique à Paris en évoquant, lundi, les origines «juives» du président français et le «soutien» dont il aurait bénéficié auprès d'un prétendu «lobby juif» en France pour accéder à l'Elysée. La po