Ingrid Betancourt est «désespérée» et «souffre», a assuré son mari, Juan Carlos Lecompte, vendredi, après avoir lu la lettre envoyée par l'otage franco-colombienne détenue par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc).La Lettre est «cent pour cent personnelle» et la lire a été quelque chose de «très fort», a confié Lecompte aux journalistes. «Ce n'est pas pour la presse. Elle est désespérée et souffre beaucoup, elle parle de ses enfants», a-t-il ajouté, devant l'insistance des journalistes. «Ca vient du plus profond d'elle-même», a-t-il lâché.
«Elle me dit qu'elle m'aime comme au jour de notre mariage», a-t-il confié, en expliquant que la lettre, de 12 pages écrite en «toutes petites» lettres, contenait des messages pour chaque membre de la famille.
Ingrid Betancourt le remercie pour les messages qu'il lui envoie par le biais d'émissions radios et dans lesquels il lui raconte comment vont ses enfants.
Juan Carlos Lecompte a estimé que sa femme avait dû mettre au moins «deux jours» pour écrire la lettre, qui est datée du 22 octobre. «L'écriture est indiscutablement la sienne.»
Juan Carlos Lecompte parlait à la presse devant la maison de sa belle-mère, Yolanda Pulecio, après avoir lu la lettre et visionné la vidéo dans laquelle apparaît Ingrid Betancourt.
A ce sujet, il a confié son bonheur de voir cette «preuve de vie», après p
La Lettre «cent pour cent personnelle» d'Ingrid Betancourt
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Juan Carlos Lecompte, the husband of kidnapped French-Colombian politician Ingrid Betancourt, arrives at the Attorney General building in Bogota November 30, 2007. The Colombian government broadcast videos on Friday of Betancourt and three Americans in the first proof since 2003 that the high-profile rebel hostages were still alive. REUTERS/Daniel Munoz (COLOMBIA) (Juan Carlos Lecompte, le mari d'Ingrid Betancourt, vendredi à Bogota. Reuters.)
par AFP
publié le 1er décembre 2007 à 7h00
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