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Les FARC et le gouvernement colombien en appellent à Sarkozy

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Le gouvernement colombien et les guérilleros des FARC ont clairement indiqué samedi qu'ils souhaitaient voir le président français Nicolas Sarkozy jouer un rôle plus important dans le cadre d'un échange d'otages contre des guérilleros.
Kidnapped French-Colombian politician Ingrid Betancourt is seen in a video released by the Colombian government in Bogota November 30, 2007. The Colombian government broadcast videos on Friday of Betancourt and three Americans in the first proof since 2003 that the high-profile rebel hostages were still alive. REUTERS/Presidencia/Handout (COLOMBIA). EDITORIAL USE ONLY. NOT FOR SALE FOR MARKETING OR ADVERTISING CAMPAIGNS. (REUTERS)
par AFP
publié le 1er décembre 2007 à 7h00

Le gouvernement colombien et les guérilleros des FARC (guérilla marxiste) ont clairement indiqué samedi qu'ils souhaitaient voir le président français Nicolas Sarkozy jouer un rôle plus important dans le cadre d'un échange d'otages contre des guérilleros."J'ai fait part ce matin au président (français Nicolas) Sarkozy de toute notre volonté pour que notre gouvernement explore avec le gouvernement français de nouvelles voies. Nous travaillons déjà dans cette direction", a déclaré M. Uribe, en évoquant sa conversation téléphonique samedi matin avec son homologue français. Plus précis, le Haut commissaire pour la paix Luis Carlos Restrepo avait indiqué samedi matin qu'il souhaitait un plus grand rôle pour la France dans l'affaire des otages. "Nous ne voulons pas dire que la France doit devenir un facilitateur ou un médiateur, mais que la France est notre allié naturel car entre les deux pays et les deux gouvernements nous devons trouver une solution", a-t-il dit.

Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont également affirmé samedi que le président français Nicolas Sarkozy pouvait jouer un rôle "très important" comme médiateur pour un échange d'otages contre 500 de leurs guérilleros emprisonnés. "Le président Sarkozy peut jouer un rôle très important pour que le processus d'échange d'otages reprenne son cours initial qui produisait de bons résultats avec Hugo Chavez (le président du Venezuela)", a déclaré le "commandant" rebelle Ivan Marquez dans une inte