Le gouvernement colombien va créér «une zone de rencontre» pour négocier avec les Farc l'échange de 45 otages, dont Ingrid Betancourt devrait faire partie, contre 500 de leurs guérilleros, a annoncé cet après-midi à Bogota le président Alvaro Uribe. Cependant, l'annonce ne précise pas clairement si cette «zone de rencontre» sera démilitarisée, comme l'exigent les Farc.«L'Eglise catholique nous a proposé la création d'une zone de rencontre et le gouvernement a manifesté sa disposition à l'accepter», a affirmé le président Uribe. «Cette zone de rencontre en zone rurale sera de 150 km2, des observateurs internationaux seront présents dans cette zone de préférence sans population civile ou très peu», a ajouté le chef de l'Etat colombien qui a fait cette annonce depuis l'école de police à Bogota.
Il ne devrait pas y avoir dans cette zone «des postes militaires ou de police qu'il faille déplacer», a-t-il ajouté. «Les parties participant aux négociations ne doivent pas être armées», a-t-il précisé.
Pour une durée de 30 jours
Le président a demandé à l'Eglise catholique et au Haut commissaire colombien pour la paix Luis Carlos Restrepo d'organiser les négociations pour la mise en oeuvre de la «zone de rencontre».
Le ministre de la Défense, Juan Manuel Santos, présent au moment de l'annonce de M. Uribe, a précisé que cette zone devrait avoir une durée d'existence
Otages : Bogota va créer «une zone de rencontre» pour un échange
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Colombia\'s President Alvaro Uribe gives a speech at an army school in Bogota December 6, 2007. REUTERS/Daniel Munoz (COLOMBIA) (Le président colombien Alvaro Uribe, hier, lors d'un discours dans une école militaire à Bogota (Reu)
par F.V. (avec source AFP)
publié le 7 décembre 2007 à 7h00
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