La Grande-Bretagne a remis la responsabilité de la sécurité dans la province de Bassorah aux forces irakiennes, ce qui marque la fin de près de cinq ans de contrôle britannique sur le sud de l'Irak.
"C'est un moment historique, un jour particulier, l'un des plus grands jours de l'histoire moderne de Bassorah", a déclaré le gouverneur de la province, Mohammed Mosbah al Waeli, lors d'une cérémonie organisée dans l'enceinte de la dernière base militaire britannique de la région, à l'aéroport de la ville.
Le commandant des forces britanniques, le général Graham Binns, a rendu hommage aux forces de sécurité irakiennes, assurant qu'elles étaient à la hauteur de la tâche qui leur est confiée.
La province, majoritairement chiite, est nettement plus peuplée et plus riche que les huit autres des 18 provinces irakiennes dont le contrôle a déjà été rendu aux Irakiens.
C'est le principal centre d'exportation du pétrole du pays et Bassorah est la deuxième ville du pays.
Les forces irakiennes assurent que les 30.000 soldats et policiers présents dans la région sont en mesure d'y maintenir la paix.
La province a été en grande partie épargnée par les conflits interconfessionnels qui ont fait des dizaines de milliers de morts dans le centre de l'Irak. Mais la ville de Bassorah a été le théâtre de sanglants affrontements entre factions chiites rivales, malfaiteurs et trafiquants.
La police accuse les activistes d'imposer de stricts codes islamiques et de tuer des femmes censées avoir porté atteinte à