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La France se propose d'accueillir des guérilleros des Farc

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François Fillon estime qu’il existe «plus qu'un léger espoir» de voir libérer Ingrid Betancourt. Les Farc rejettent cependant la «zone de rencontre» proposée par Alvaro Uribe.
Revolutionary Armed Forces of Colombia (FARC) commander Manuel Marulanda known as \"Sureshoot\" (R) stands with commander Joaquin Gomez before peace talks in Los Pozos, Caqueta province, March 8, 2001. With the absence of the United States, diplomats from 25 countries met with Colombia\'s main leftist guerrillas in a rebel stronghold on Thursday to discuss ways of ending a 37-year-old war. EA/ME (Le chef des Farc Manuel Marulanda (Reuters).)
par Libération.fr (avec source AFP).
publié le 19 décembre 2007 à 7h00

François Fillon a annoncé aujourd'hui que la France était disposée à accueillir des guérilleros des Farc qui viendraient à être libérés par les autorités colombiennes en échange d'otages, parmi lesquels Ingrid Betancourt.«Le président (colombien Alvaro) Uribe m'a indiqué qu'il souhaitait que la France puisse les accueillir. La France a indiqué qu'elle était disponible, avec d'autres pays européens et d'autres pays d'Amérique latine pour le faire», a déclaré le Premier ministre sur Europe 1 et RFI.

Les Farc demandent l'échange de 500 guérilleros détenus contre 45 otages, une revendication acceptée par Alvaro Uribe.

«C'est devenue maintenant une question mondiale»
François Fillon a aussi estimé que la libération d'Ingrid Betancourt est «devenue maintenant une question mondiale», insistant sur la responsabilité de Bogota. «Le monde entier a les yeux rivés sur la Colombie, sur Ingrid Betancourt et sur l'action du président (colombien Alvaro) Uribe», a-t-il dit.

Le Premier ministre a jugé qu'il existait aujourd'hui «plus qu'un léger espoir» de voir libérer l'otage franco-colombienne des FARC et qu'un processus de négociation et de libération se mettait en place.

Il a notamment indiqué que «tous les chefs d'Etat d'Amérique latine sont mobilisés» et que le président Nicolas Sarkozy était «intervenu très puissamment auprès des Américains pour que (ceux-ci) appuient nos effor