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Libération

Sarkozy, VRP du nucléaire civil dans le Golfe

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publié le 12 janvier 2008 à 1h55

La diplomatie du nucléaire est en marche. Après la Libye, l'Algérie, sans compter le Maroc où des discussions sont en cours, Paris devrait signer mardi un accord-cadre de coopération dans le domaine du nucléaire civil lors de la visite de Nicolas Sarkozy à Abou Dhabi. L'Elysée, vendredi, a confirmé que cet accord permettrait à l'émirat d'acquérir «une filière complète d'énergie civile nucléaire».

Dessalement. Cette coopération ouvre la voie à des contrats futurs représentant potentiellement quatre milliards d'eurospour les entreprises françaises du nucléaire civil, en particulier Areva. Anne Lauvergeon, la présidente du directoire de cette société, fait d'ailleurs partie de la délégation qui accompagne à partir de dimanche le président français en Arabie Saoudite, au Qatar et dans les Emirats arabes unis.

Avec cette centrale, les Emirats, qui se placent depuis plus d'une vingtaine d'années dans la perspective de l'après-pétrole, entendent notamment procéder au dessalement d'eau de mer et produire de l'électricité, qu'ils consomment sans retenue. Elle leur permettrait dès lors d'économiser leurs réserves d'autant plus précieuses que le baril de brut frôle régulièrement les cent dollars. D'ores et déjà, des discussions commerciales avancées ont été engagées avec Areva et Total.

Lors du sommet sur le climat organisé par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, Sarkozy avait déjà clairement indiqué qu'il se voyait volontiers en VRP de l'industrie nucléaire française :