. Ils avaient été arrêtés le 17 décembre après un reportage sur la rébellion touarègue et emprisonnés pour atteinte à la sûreté de l’Etat.Leur libération, acquise depuis ce matin, était suspendue au versement de la caution de 10 millions de francs CFA (15.000 euros) pour chacun. Une somme réunie dans l'après-midi.
Leur arrivée à Paris-Orly Sud est prévue le samedi 19 janvier à 14 h 55 par le vol de Royal Air Maroc en provenance de Casablanca. Un point de presse sera organisé par Reporters sans frontières à l'aéroport avec Thomas Dandois, Pierre Creisson et leurs familles.
Peine de mort
Le ministère français des Affaires étrangères avait appelé le Niger à la clémence, craignant la peine prononcée à l'encontre de ses ressortissant dans un pays où l’atteinte à la sûreté de l’Etat est un crime passible de la peine de mort.
La justice nigérienne reprochent aux deux hommes, qui réalisaient un reportage pour Arte, d’avoir enfreint l’interdiction de se rendre dans le nord du pays où opère la rébellion touarègue du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ).
Les autorités ont saisi en leur possession des enregistrements réalisés avec des chefs de la rébellion touareg. Elles considèrent que les deux hommes ont outrepassé les autorisations qui leur avaient été données, et qui parlaient du tournage d’un sujet sur la grippe aviaire, dans le sud du pays, à Maradi.
RSF espère maintenant «
une remise en liberté rapide de [leur] chauffeur, Al-Hassane Abdourahman, et une issu