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Niger: les deux journalistes français sont libres

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Les journalistes français Thomas Dandois et Pierre Creisson, incarcérés au Niger depuis un mois, ont été libéré vendredi à 18 heures 30, après versement d'une caution de 30.000 euros.
par rsf et reuters
publié le 18 janvier 2008 à 7h00
Les journalistes français Thomas Dandois et Pierre Creisson, incarcérés au Niger depuis le 17 décembre 2007, ont quitté le camp pénal de Kollo (20 km au sud de Niamey), aujourd'hui à 18 h 30

. Ils avaient été arrêtés le 17 décembre après un reportage sur la rébellion touarègue et emprisonnés pour atteinte à la sûreté de l’Etat.Leur libération, acquise depuis ce matin, était suspendue au versement de la caution de 10 millions de francs CFA (15.000 euros) pour chacun. Une somme réunie dans l'après-midi.

Les deux reporters, qui restent inculpés d'«atteinte à la sûreté de l'Etat», doivent désormais rejoindre la résidence de l'ambassadeur de France, avant un retour prévu en France
dans la nuit
, par un vol régulier.

Leur arrivée à Paris-Orly Sud est prévue le samedi 19 janvier à 14 h 55 par le vol de Royal Air Maroc en provenance de Casablanca. Un point de presse sera organisé par Reporters sans frontières à l'aéroport avec Thomas Dandois, Pierre Creisson et leurs familles.

Peine de mort

Le ministère français des Affaires étrangères avait appelé le Niger à la clémence, craignant la peine prononcée à l'encontre de ses ressortissant dans un pays où l’atteinte à la sûreté de l’Etat est un crime passible de la peine de mort.

La justice nigérienne reprochent aux deux hommes, qui réalisaient un reportage pour Arte, d’avoir enfreint l’interdiction de se rendre dans le nord du pays où opère la rébellion touarègue du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ).

Les autorités ont saisi en leur possession des enregistrements réalisés avec des chefs de la rébellion touareg. Elles considèrent que les deux hommes ont outrepassé les autorisations qui leur avaient été données, et qui parlaient du tournage d’un sujet sur la grippe aviaire, dans le sud du pays, à Maradi.

RSF espère maintenant «

une remise en liberté rapide de [leur] chauffeur, Al-Hassane Abdourahman, et une issu