Sur la liste des dirigeants d’Al-Qaeda les plus recherchés par la CIA, il figurait en 5e position. Abou Laith Al-Libi, un proche lieutenant d’Oussama Ben Laden, a été tué mardi par un missile américain dans les zones tribales du nord-ouest du Pakistan.
La mort de ce combattant libyen, annoncée jeudi soir par un site internet proche d’Al-Qaeda, a été confirmée par des officiers des renseignements pakistanais et un responsable occidental à Washington.
«Al-Libi était sur place au moment de l'explosion (du missile), personne n'a survécu, alors nous pensons qu'il a été tué», a déclaré vendredi un responsable du renseignement pakistanais basé à Miranshah, capitale du district du Waziristan du Nord, non loin de l'endroit où le leader islamiste aurait été tué en compagnie de 12 autres moujahidines, six Arabes et six originaires d'Asie centrale.
Combattant de terrain
A Washington, un responsable occidental qui n'a pas souhaité être identifié a indiqué qu'il y avait des «indices sérieux, très sérieux» confirmant sa mort.
«Nous annonçons la bonne nouvelle à la nation islamique: cheikh Abou Laith […] Al-Libi est tombé en martyr sur le sol du Pakistan musulman», pouvait-on lire dès jeudi soir sur le site Centre d'information, Al-Fajr, réputé proche d'Al-Qaeda.
«Commandant suprême» le long de la frontière afghano-pakistanaise, Al-Libi (le Libyen, en arabe), était aussi un combattant de terrain en Afghanistan et à la tête des camps d’ent