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Arche de Zoé: l'Elysée va transmettre une demande de grâce au président tchadien

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Le porte-parole de la présidence a annoncé jeudi qu'il transmettrait une demande de grâce si les condamnés en font la demande. Idriss Déby s'est dit «prêt à pardonner».
par liberation.fr (avec source afp)
publié le 7 février 2008 à 7h00

Echange aide militaire contre grâce présidentielle. C’est plus ou moins le «deal» que semblent avoir conclu la France et le Tchad. Jeudi matin, le président tchadien Idriss Déby s’est voulu très conciliant sur la question de la grâce qu’il pourrait accorder aux 6 membres de l’Arche de Zoé, condamnés à huit ans de travaux forcés à N’Djamena en décembre, peine commuée en huit ans de prison en France.

Au micro de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1, il a déclaré être «prêt à pardonner […] le moment venu si le gouvernement français en fait la demande». «Vite ?» demande Elkabbach. Aussi vite que la procédure le permet, affirme Déby. La réponse française n'a pas tardé, puisque le porte-parole de la présidence David Martinon a indiqué que L'Elysée transmettra aux autorités tchadiennes une demande de grâce des six membres de l'Arche de Zoé, condamnés au Tchad et détenus en France, s'ils en font la demande. «Bien entendu, si les membres de l'Arche de Zoé condamnés nous faisaient parvenir une demande de grâce, nous la transmettrions immédiatement aux autorités tchadiennes» a déclaré David Martinon lors d'un point presse. «Comme vous le savez, le droit de grâce ne s'exerce que si on le demande. Mais ce n'est pas aux Etats de le demander.»

Une bonne nouvelle pour les proches des membres de l’Arche de Zoé qui intervient alors que le pouvoir tchadien vient de