Les Parisiens sont invités à revêtir, demain vendredi, un T-shirt arborant des menottes en guise d’anneaux olympiques. Objectif :
«dénoncer la répression en Chine populaire»
à 6 mois des Jeux olympiques d’été de Pékin, à l’appel de Reporters sans frontières. Dans le 9e arrondissement de la capitale,
, les volontaires pourront se faire photographier avec ce T-shirt et ainsi imiter la trentaine de sportifs et acteurs européens - Carole Bouquet, Vincent Perez, etc. - qui ont accepté de participer à la
(que vous retrouvez chaque semaine dans Libération).
L'association de défense de la liberté de la presse entend ainsi dénoncer les «promesses cyniquement trahies» du gouvernement chinois. Selon RSF, «les autorités chinoises avaient fait en 2001 des promesses très claires : la tenue des «Jeux olympiques aidera à l'amélioration des droits de l'homme» et il y aura une «liberté de la presse totale» avant et pendant la tenue des JO. Mais on est loin du compte.»
Le décompte de l’association fait froid dans le dos : une trentaine de journalistes et une cinquantaine d’internautes emprisonnés, 180 correspondants étrangers interpellés, agressés ou menacés en 2007, des milliers de sites Internet bloqués. Pire, la situation semble même s’aggraver : en 2001, il n’y avait «que» quatorze journalistes emprisonnés.
Reporters sans frontières tance également les sponsors des JO, le Comité international olympique (CIO) et son président Jacques Rogge, pour leur silence qui jette <