En tournée en Afrique, le président américain George W. Bush a jugé que le départ de Fidel Castro de la présidence devait signifier «le début de la transition démocratique» pour l'un des derniers régimes communistes du monde. Le «premier pas» devrait être la libération des prisonniers politiques, a-t-il ajouté en demandant à la communauté internationale de ne pas priviligier la «stabilité» au détriment de la démocratie à Cuba.
L'Union européenne a réitéré son offre d'«un dialogue politique constructif» avec Cuba, visant à oeuvrer en faveur d'une «démocratie pluraliste» dans le pays.
Madrid a dit espérer que le probable successeur de Castro, son frère Raul, mènera des «réformes». «C'est maintenant que Raul Castro va pouvoir assumer avec une plus grande capacité, solidité et confiance, ce projet de réformes, dont il a parlé, et je crois qu'il pourrait commencer à mettre en oeuvre ces réformes», a indiqué la secrétaire d'Etat pour l'Amérique latine, Trinidad Jimenez.
A Londres, le porte-parole du Premier ministre britannique Gordon Brown a estimé que la décision de Fidel Castro de renoncer à la présidence de Cuba offrait maintenant au pays la chance d'une «transition pacifique vers une démocratie pluraliste».
En France, le secrétaire d'Etat aux affaires européennes Jean-Pierre Jouyet a souhaité que s'ouvre «une voie nouvell