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Analyse

Six ans de captivité pour Betancourt et peu de certitudes

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publié le 23 février 2008 à 2h27

En France et en Colombie, des rassemblements doivent marquer aujourd'hui les six ans de l'enlèvement de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, enlevée le 23 février 2002 sur une route du sud de la Colombie. Un anniversaire qui pourrait coïncider avec une nouvelle libération d'otages par les ravisseurs, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes).

L'espoir pour quatre otages

Au moins trois captifs malades devraient être relâchés rapidement. Il s'agit d'ex-parlementaires, tous enlevés en 2001, que les Farc ont promis au début du mois de remettre au président vénézuélien, Hugo Chávez. Un quatrième prisonnier, l'ancien sénateur Luis Eduardo Gechem, enlevé trois jours avant la Franco-Colombienne, pourrait venir grossir le groupe. Cette dernière information, donnée par Chávez au ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, en visite à Caracas mercredi, n'a pas été confirmée par la guérilla. L'armée colombienne a cependant affirmé jeudi avoir localisé les captifs, Gechem compris, près de l'éventuel lieu de libération.

C'est le deuxième geste des Farc cette année : le 10 janvier, elles avaient déjà remis Clara Rojas, l'ex-assistante d'Ingrid Betancourt, et l'ancienne élue Consuelo Gonzalez à des émissaires du président vénézuélien. Ces libérations unilatérales sont les seules en presque sept ans. Dans l'intervalle, 2 otages ont bien réussi à s'évader, mais 21 autres sont morts dans des opérations militaires confuses, probablement abattus par les g