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Libération

Les Farc prêtes à libérer quatre otages

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publié le 27 février 2008 à 2h29

Ce matin, «à la première heure» au Venezuela, pourrait commencer l'opération de libération de quatre anciens parlementaires colombiens, otages de la guérilla depuis cinq à six ans. Le ministre vénézuélien de l'Intérieur, Ramón Rodríguez, l'a annoncé lundi au cours d'une conférence de presse, entouré des familles des otages. Sous l'égide de la Croix-Rouge, et avec l'aval du gouvernement de Bogotá, un hélicoptère vénézuélien devra aller chercher les captifs des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) sur le sol colombien. «Nous avons la possibilité d'être rentrés dans l'après-midi» à Caracas, a assuré le ministre.

Unilatéral. L'ancien chef des renseignements, qui sert depuis des années de pont entre le Venezuela et la guérilla marxiste, a obtenu les coordonnées du lieu où seront remis les libérés, mais affirme que des opérations engageant «18 000 soldats» colombiens pourraient encore faire échouer l'opération. Bogotá, qui aurait localisé les quatre otages et leurs gardiens dans la jungle du bassin de l'Orénoque (dans l'est de la Colombie), jure avoir suspendu toute offensive dans le secteur.

Ce serait le deuxième geste unilatéral des Farc, qui détiennent toujours une quarantaine de captifs politiques et combattants comme la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt. Le 10 janvier, les guérilleros avaient déjà remis son ancienne assistante, Clara Rojas, et l'ex-élue Consuelo González, à Ramón Rodríguez. Depuis, ils promettaient de libérer trois autres pa