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Betancourt: Nicolas Sarkozy lance un nouvel appel aux Farc

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Un appel fait sur fond de crise andine: le Président équatorien, Rafael Correa, et son homologue vénézuelien, Hugo Chavez, exigent une «condamnation claire» de la Colombie pour mettre fin à la crise dans la région. Le Venezuela, lui, déploie ses
par Liberation.fr (avec source AFP)
publié le 6 mars 2008 à 7h00

Nicolas Sarkozy a encouragé hier soir les Forces armées révolutionnaires colombiennes (Farc), qui détiennent des centaines d'otages dont la franco-colombienne Ingrid Betancourt, à continuer "dans la stratégie de la libération humanitaire". Le chef de l'Etat a accordé une interview à la chaîne colombienne Canal-RCN, diffusée hier à 23 heures à Bogota, soit jeudi à 5 heures de Paris.

"En m'adressant à Canal-RCN, la première chaîne privée colombienne, je veux dire aux Farc: "Continuez dans la stratégie de la libération humanitaire, ne commettez pas l'irréparable, Ingrid est en danger de mort" ", a-t-il dit. A la question "Comptez-vous vous rendre en Colombie rapidement? ", Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois assuré: "S'il le faut, j'irai. Il y a un petit nombre de gens sur lesquels repose le destin des otages, notamment M. Marulanda, chef des Farc". "C'est à lui de savoir ce qu'il veut aux yeux du monde entier: apparaître comme un assassin ou comme quelqu'un qui aura eu le courage de faire un geste humanitaire", a également affirmé le Président. Un président français qui a aussi appelé "tous les acteurs concernés" à la "retenue" après un entretien avec Hugo Chavez, qu'il a "une nouvelle fois remercié pour ses efforts" dans le dossier des otages, dans un communiqué publié à Paris.

Cette intervention intervient en pleine crise diplomat