Selon tous les sondages de sortie des urnes à 20 heures hier, José Luis Zapatero a nettement gagné les législatives espagnoles pour la deuxième fois consécutive. Les socialistes –au pouvoir depuis 2004- maintiendraient une confortable avance sur les conservateurs du Parti Populaire –la fourchette de leurs députés oscille entre 163 et 176 députés, contre 164 actuellement.
Sauf surprise, Zapatero devrait donc gouverner l’Espagne pendant les quatre prochaines années. Selon certains instituts de sondage, les socialistes pourraient même décrocher la majorité absolue (176 députés). Et, dans ce cas de figure, n’auraient donc besoin d’aucun appui extérieur, ni des communistes ni des nationalistes catalans de Convergencia i Unio (CiU).
Le Parti Populaire, de son côté, serait largement distancé mais, paradoxalement, il obtient des résultats honorables, n’enregistrant pas de réelle baisse. La droite compterait entre 143 et 152 députés –contre les 148 actuels. Pour le chef de file Mariano Rajoy, qui croyait en la victoire, ce serait bien sûr une contre-performance sufisamment grande pour l’obliger à abandonner la présidence du Parti populaire. Le camp de Zapatero semble avoir profiter de la chute des petits partis, en particulier les communistes de la Gauche Unie (IU , qui pourraient perdre leur groupe parlementaire- ), les indépendantistes catalans d’Esquerra (ERC) et les nationalistes basques modérés du PNV.
Ces bons résultats des socialistes sont directement liés à une forte participati