Les roquettes pleuvent à nouveau sur Israël. Hier, une vingtaine de Qassam tirées depuis Gaza se sont abattues sur Sdérot et les villages alentour. Elles n'ont pas fait de blessés mais des dégâts matériels. Une de ces salves a été revendiquée par le Djihad islamique pour venger l'élimination de trois de ses membres par un commando de Tsahal, mercredi à Bethléem (Cisjordanie). Selon le porte-parole du Premier ministre israélien Ehud Olmert, aucun groupe armé ne peut lancer des roquettes sans «l'assentiment et la collaboration» du Hamas. Les islamistes ont donc été sommés de calmer le jeu, sous peine de nouvelles représailles. Dans la matinée, l'armée israélienne a mené un raid aérien à Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, sans causer ni mort ni blessé.
Ce regain de tension intervient alors que plusieurs sources confirment la tenue de négociations secrètes entre Israël et le Hamas par l'entremise de l'Egypte. Malgré les dénégations des responsables politiques des deux bords, la trêve observée depuis une semaine, tant par Tsahal que par les milices palestiniennes, témoignait, du moins jusqu'à hier, d'un vraisemblable accord tacite. La visite, cette semaine au Caire, d'Amos Guilad, l'un des principaux collaborateurs du ministre de la Défense israélien, a contribué à alimenter les spéculations.
«Hudna». Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a lui-même publiquement dénoncé ces discussions et le journal al-Quds, proche du Fatah, a raillé le