«Les crimes sont clairs, irréfutables, devront être punis sévèrement, pour protéger la solennité de la loi.»
C'est ainsi que le procureur-adjoint de Lhassa a annoncé mercredi
«l’arrestation de 24 personnes».
Selon Xie Yanjun, elles sont notamment soupçonnées
«d’avoir mis en danger la sécurité de l’Etat»
lors des pillages, incendies et violences dans la capitale tibétaine le 14 mars.
Le Quotidien du Tibet, le journal officiel qui rapporte la nouvelle, ne précise pas si ce groupe fait partie des personnes qui se sont rendues aux autorités depuis le début de la semaine: quelque 170 Tibétains s'étaient volontairement présentés à la police, pour leur participation présumée aux événements, selon un dernier bilan de l'agence officielle Chine Nouvelle.
Selon les autorités chinoises, les violences vendredi à Lhassa ont fait 13 morts, tous des civils innocents victimes des émeutiers. Le gouvernement tibétain en exil parle, lui, d’une centaine de morts.
Convois militaires chinois
Chine Nouvelle, citant un dernier bilan du gouvernement régional du Tibet, a en outre affirmé que «plus de 300 personnes innocentes» avaient aussi été blessées, tandis que les dégâts matériels s'élèvent à plus de 200 millions de yuans (28 millions de dollars).
Dans le même temps, des convois militaires chinois se dirigent vers le Tibet et les régions avoisinantes peuplées de Tibétains. Georg Blume, du quotidien allemand Die Zeit, l'un des derniers j