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Libération

Au sommet franco-britannique, Carla Bruni vole la vedette

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publié le 28 mars 2008 à 2h52

Le Royaume-Uni s'est réveillé hier en pleine «Carlamania». Tous les quotidiens du pays présentaient en une des photos de la première dame de France sans mégoter sur les compliments. Même chose pour les télévisions qui diffusaient en boucle les agapes royales de Windsor avec des gros plans sur «celle qui peut remplacer Diana dans le coeur des Anglais». Loin, très loin du Carla bashing de la veille (Libération d'hier) présentant une photo nue de la «nouvelle Jackie Kennedy».

Pourtant, l'opération séduction du couple présidentiel n'a fonctionné qu'à moitié. «Sarkozy essaie de nous séduire mais chacun aime Carla», titrait ainsi le sérieux Daily Telegraph. Et pour enfoncer le clou, des clichés assortis de commentaires moqueurs montraient les chaussures plates de Carla Bruni-Sarkozy aux côtés de celles à talonnettes de son mari. La déclaration d'amour de la veille du président français aux parlementaires réunis à Westminster a été perçue comme excessive, dans un pays où la retenue suscite le respect. Nicolas Sarkozy s'est d'ailleurs employé à contrebalancer sa volonté de faire du Royaume-Uni le nouveau partenaire privilégié de la France en Europe, au détriment de l'Allemagne. De l'Entente cordiale à «l'entente amicale» scellée au cours de ces deux jours de visite d'Etat, mais sans oublier le vieux couple franco-allemand. «L'alliance actuelle ne se construit contre personne. Quand je suis à Londres, il y a aussi Angela [Merkel]